Inglorious basterds
Parce que je ne ferai pas mieux étant une simple cinéphile, je me contenterai de citer une nouvelle fois Télérama :
Changer le cours de l'Histoire, la fiction le peut. C'est ce pouvoir formidable que Tarantino célèbre, en utilisant la matière même du cinéma - la pellicule nitrate, extrêmement inflammable - comme arme réelle de combat contre le nazisme. Antinazi mais germanophile, voilà l'ultime atout d'Inglourious Basterds, qui cite Pabst, a été tourné à Berlin, comprend pas mal de vedettes d'outre-Rhin (Daniel Brühl, Til Schweiger) et en révèle une : Christoph Waltz, très savoureux en génie du mal, justement récompensé à Cannes. Chapeau, Quentin. Beau geste, schöner film, happy end.
Jacques Morice
En prime, des dialogues croustillants aux effets de gaz hilarant en cette soirée vichyssoise où nous étions un instant à l'honneur, forcément et où, au diapason, nous avons ri !